Histoire
La simplification est un sujet qui intéresse depuis de nombreuses années des groupes de recherche en alphabétisation et en éducation intéressés à augmenter le niveau de littératie au Québec.
En 2002, la Ville de Montréal permet au domaine de la simplification de faire des avancées importantes au Québec en souscrivant au principe d’accessibilité universelle pour les personnes qui ont des difficultés de lecture et de langage (déficiences, contraintes d’apprentissage, limitations cognitives).
En 2005, la création du site Accès Simple de la Ville de Montréal accentue la demande de textes à simplifier et ouvre la voie à la fondation de Simplicom le 28 janvier 2009. Simplicom devient un chef de file en simplification. Pour développer le texte simplifié, il s’associe à des partenaires experts : le Groupe DÉFI Accessibilité (GDA) qui est composé d’une équipe de recherche affiliée au Département de psychopédagogie et d’andragogie de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et le Comité régional des associations pour la déficience de Montréal (CRADI). La méthode élaborée avec le GDA s’appuie sur les règles et directives proposées dans le guide Le Savoir-Simplifier produit par l’Association Européenne ILSMH en 1998.
Le texte simplifié selon la méthode du Groupe Défi Accessibilité et Simplicom
Le texte simplifié est une modalité d’adaptation de l’écriture et de la communication unique en son genre, qui répond aux besoins des personnes ayant des incapacités intellectuelles ou des difficultés de lecture.
Notre lecteur cible
« Il existe un raisonnement simple pour parler de design universel en architecture : si un immeuble est accessible aux personnes en fauteuil roulant, il le sera pour tous. Dans le cas des limitations cognitives, la stratégie consiste à recourir à un groupe restreint d’individus dont les caractéristiques particulières (comme les personnes ayant des incapacités intellectuelles) servent de référence pour concevoir
des adaptations favorables à une population cible
aux caractéristiques plus diversifiées (incluant des personnes avec des limitations cognitives découlant de leur situation en alphabétisation et d’une faible scolarisation, ou en situation de francisation de base). »
Source : Viens, Langevin, Saint-Pierre et Rocque (2012). Pour des technologies accessibles aux élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation, chapitre « Balises et processus d’adaptation au regard de limitations cognitives »., Éditions nouvelles.
D’où vient la simplification?
Depuis des années, de nombreux groupes de recherche et organismes se sont intéressés à la simplification.
Récemment, de grandes percées ont été faites dans le domaine grâce au Groupe DÉFI Accessibilité (GDA) de l’Université de Montréal.
La méthode de Simplicom est basée sur un ensemble de règles de simplification de texte développées par le GDA, règles adaptées aux caractéristiques des personnes qui ont des incapacités intellectuelles.
Voici un exemple de texte simplifié tiré du document L’accessibilité universelle :
un engagement de la Ville de Montréal, des réalisations concrètes (Ville de Montréal, Direction de la diversité sociale, 2010).
Version originale

Version simplifiée
Pour en savoir plus à propos du texte simplifié
Brochure Pour qui écrivez-vous? 2017
Feuillet Littératie en bref, 2015
Livret Les communications simplifiées au Québec, 2013
Étude des impacts de l’implantation et de la mise en oeuvre du site Accès Simple, 2014